D’une création l’autre, Coline, donne vie et forme à un «corpus polymorphe», fait de résonnances, d’échos, de prolongements, d’écarts, de transformations... Un work in progress, qui avance par associations d’idées et de gestes, fait de matériaux et formes divers (laine, bois, tissus, photographies, livres, récits, installations, journaux de résidence...). Un art rhizomatique.
Florence Gilard
Quelque soit la forme finale, se sont toujours des œuvres ouvertes, qui laissent l’espace nécessaire à celui/celle qui regarde, lit, découvre. Le spectateur est ici nécessairement acteur, avec une grande liberté. Ce qui est à l’œuvre dans l’ensemble du travail de Coline Irwin est toujours la question de la rencontre, de la liberté, du lien : l’art du rien, l’art du lien. Elle emmène son public dans des explorations profondes de choses minuscules, loin du spectaculaire, du côté de l’imperceptible, et de l’invisible.